Par
Pauline Le Roux
(Bulletin de la sécurité africaine NO 36)
Décembre 2019
Ce document s’articule autour des points suivants:
• Les violences impliquant des groupes islamistes militants au Sahel—principalement le Front de libération du Macina, l’État islamique au Grand Sahara et Ansaroul Islam—ont doublé chaque année depuis 2015.
• Faisant usage de tactiques asymétriques et d’une coordination étroite, ces groupes militants ont amplifié les frustrations locales et les différences intercommunautaires afin de stimuler les recrutements et d’encourager les sentiments antigouvernementaux au sein des communautés marginalisées.
• Compte tenu des dimensions sociales complexes de cette violence, les États sahéliens devraient déployer des efforts plus concertés pour renforcer la solidarité avec les communautés touchées, tout en affirmant une présence sécuritaire plus robuste et plus mobile dans les régions contestées.
africacenter.org/fr/publication/repondre-a-lessor-de-lextremisme-violent-au-sahel/