L’idée qui sous-tend l’initiative « Jeunesse et Sociale en Côte d’Ivoire » est double.
Que pensent les jeunes de la cohésion sociale ?
Parmi les catégories de jeunes participant aux fora, on retrouve des ex-combattants, des jeunes élus, des jeunes travailleurs migrants, des syndicats et association d’étudiants, des associations de jeunes femmes, des jeunesses de partis politiques, la jeunesse communale, des associations des jeunes des confessions religieuses (JEC, AEMCI, Scouts…), des présidents des jeunes des villages périphériques, etc.
La ville de Divo dans la région du Lôh Djiboua se caractérise depuis quelques années par des violences et affrontements communautaires qui surviennent au cours des périodes électorales. Les récentes élections présidentielles ont été marquées par de nombreux affrontements, destructions de biens, agressions, perte en vies humaines et ont accentué la méfiance entre communautés et populations de certains quartiers. Malgré les efforts des autorités administratives et politiques, la fragilité du tissu social est encore perceptible. La ville de Divo se présente comme une sorte de « poudrière » qui peut exploser à tout moment. Il est important d’utiliser une autre approche et d’autres acteurs pour consolider la paix et la cohésion sociale. L’ARGA, s’engage à partager son expérience dans la mise en place d’espaces de parole et de co- construction de savoirs sur la paix et la cohésion sociale.
A côté de ce constat, l’on peut percevoir les efforts de développement considérable du réseau routier et des infrastructures sociales de base engagés par l’actuel maire de la ville. Il faut donc fédérer les intelligences pour maintenir un climat de paix, afin de permettre aux autorités de poursuivre le développement harmonieux de la ville. Les ateliers préparatoires vont mobiliser 1200 jeunes des quartiers de Divo.Le forum recevra une centaine de représentants des jeunes.