La difficulté de fonder le vivre-ensemble au sein des sociétés autour de valeurs et de principes partagés et de projets collectifs est l’une des causes majeures des difficultés à asseoir durablement des sociétés politiquement stables, des rapports sociaux pacifiés entre groupes humains (ethniques, claniques, religieux, etc.) et des économies prospères. En Afrique, l’obsession de l’unité nationale au lendemain des indépendances n’a paradoxalement permis de garantir ni la cohésion nationale ni un socle de vie en commun. L’érosion du respect des différences, le mépris du bien public, les abus des positions de pouvoir, l’indifférence aux conséquences à long terme des actes des générations actuelles sur les générations futures, l’apparition de nouvelles menaces sur la cohésion des sociétés, la complexité des rapports entre l’État et les sociétés, sont autant de facteurs explicatifs de l’ineffectivité et de l’inefficacité des institutions, des règles et des modalités de gestion des affaires publiques.
La définition de nouvelles modalités du vivre-ensemble et de la cohésion des sociétés passe par :