Opération « Bonne nutrition des enfants pour une bonne santé future » à Médina Sabakh
Par CISSE, Adama (Médina Sabakh, juillet 2009)
Certains partenaires au développement souscrivent pleinement à la préservation de la nutrition des enfants et ce, pour jeter les bases d’une santé durable à travers les âges. C’est le cas du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) qui s’occupe de la nutrition des enfants au niveau des écoles dans la Communauté Rurale de Médina Sabakh.
Ainsi, à la case des « Tout-Petits » de Médina Sabakh, cette organisation contribue beaucoup à la santé et à la nutrition de la petite enfance en distribuant de la semoule, du sucre, du sel, du riz et de l’huile. Les enfants sont suivis dans leur croissance et leur poids. Des pesées mensuelles sont effectuées pour suivre l’évolution de leur croissance. Au cas où un enfant n’arrivait pas à progresser en poids pendant un certain temps - un, deux mois, un an -, on l’amène au poste de santé pour consultation. Pour parer à certaines maladies comme celles des vers, les enfants reçoivent des vermifuges en comprimés, pour le déparasitage.
L’avantage à souligner à propos de cet appui du PAM est que les tout- petits accèdent à l’école primaire avec toutes les normes requises en nutriments, à savoir une bonne constitution physique, une bonne santé et une sociabilité plus précoce. Autant d’atouts pour affronter dans de meilleures conditions les études du cycle primaire.
Mieux, les organisations paysannes au sein de leur cadre de concertation dénommé « Keppaar », dans la perspective d’étendre cette initiative aux villages environnants, émettent le vœu d’incorporer des activités complémentaires à ce programme et qui consistent à se cotiser pour engager de veilles femmes à même d’égayer les enfants en les ressourçant dans nos valeurs ancestrales les plus positives au moyen de contes, légendes, nouvelles, devinettes. En somme, tendre vers ce vieil adage : « Un esprit sain dans un corps sain » !
L’importance du volet nutritionnel n’est pas souvent bien perçue non pas seulement par les populations mais même par les autorités locales. Or, la santé et la nutrition sont intimement liées, celle-ci étant une condition nécessaire à celle-là. C’est pourquoi, un service s’occupant des questions nutritionnelles devrait être adossé au service social dans les structures sanitaires. C’est là un pan indéniable de la prévention de la politique de la santé.